En plus de signer la pétition de change.org “Shut Down the Yulin Dog Meat Festival in GuangXi China“, vous pouvez réagir sur la page twitter stop yulin 2016, vous trouverez toutes les informations concernant le festival de Yulin et les réactions qu’il suscite sur la page de wildlifeplanet.net, l’article de Janet Kinosian You Can End Barbaric Yulin Dog Meat Festival: Update 2016 sur le Huffington Post, voir aussi “Yulin dog meat festival: Thousands of animals slaughted in China” sur la page du Telegraph.uk
Archives de catégorie : Condition animale
Lettre à Olivier Falorni, député de la Charente-Maritime, et réponse sur l’état des abattoirs français
Je tenais à vous remercier chaleureusement pour la réaction pleine d’humanité que vous avez eue au sujet des actes barbares perpétrés dans l’abattoir de Mauléon, récemment dévoilés par l’association L 214. Beaucoup de nos concitoyens partagent très certainement mon appréciation et n’oublieront pas que vous avez été à cette occasion leur porte-parole et surtout celui de ces êtres sensibles, victimes de notre indifférence et de notre sadisme. La fermeté de votre ton, la lucidité et la justesse de votre propos vous honorent et rendent à l’action politique la noblesse qu’elle a trop souvent perdue aux yeux de l’opinion. Le projet que vous défendez à l’Assemblée est indispensable pour une démocratie qui ne saurait tolérer la répétition de ces actes barbares sans se dénaturer ainsi que vous l’avez si justement rappelé ce matin sur RTL. Avec Laurence Abeille, et quelques autres représentants de la nation, vous constituez un contrepoids indispensable, une force humaniste capable de s’opposer de manière démocratique à tous ceux qui, pour des raisons purement matérielles, oublient le respect élémentaire que nous devons à des êtres sensibles, capables d’éprouver, tout comme nous, de la joie, de la peur, du plaisir et de la souffrance.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma gratitude et de ma considération
Laurent Dingli
(Cliquez sur les images pour suivre les interventions d’Olivier Falorni)
Ayant pris connaissance de votre mail avec intérêt et très touché du soutien que vous m’apportez, je souhaite vous remercier, sincèrement.
Je demande simplement à ce que la loi soit respectée et que ces pratiques, qui nous écoeurent, ne soient plus autorisés dans nos abattoirs. Elles ne sont pas tolérables.
La commission d’enquête, créée à l’Assemblée Nationale, sera chargée de faire toute la lumière sur les conditions d’abattage. Elle sera également force de propositions.
Vous pouvez compter sur ma détermination.
Bien à vous.
Olivier Falorni
Député de la Charente-Maritime
Cochonneries d’hier et d’aujourd’hui, par Michel Pastoureau
- Cochonneries d’hier et d’aujourd’hui
Extrait de l’article publié par mon confrère Michel Pastoureau dans Libération du 3 novembre 2015.

Une prime à la violence: le massacre des loups se poursuit en France
L’horreur du broyage des poussins vivants: 36 parlementaires interpellent le ministre Le Foll
Trente-six députés et sénateurs de tous bords* demandent au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll de mettre fin à la pratique du broyage et du gazage des poussins dans les couvoirs.
Par question écrite, les élus ont soulevé que dans la production d’oeufs de consommation, “seuls les nouveau-nés femelles sont conservés (…) et les poussins mâles sont détruits : en effet, n’ayant pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair, ils sont considérés comme inutiles par la filière avicole. En France, ce sont environ 50 millions de poussins mâles qui sont ainsi éliminés de façon particulièrement cruelle au premier jour de leur vie : déchiquetés vivants à l’aide de broyeuses, gazés ou étouffés.” (…)
Lire la suite sur le site de l’association L214

Marche mondiale pour les éléphants, les rhinocéros et les tigres

Le loup, cet indésirable
Lire la suite sur le site de Goodplanet
Lettre à Catherine Nay sur la ferme des “mille vaches”
J’écoute toujours avec beaucoup d’intérêt vos interventions que j’apprécie souvent. Toutefois, j’ai éprouvé une certaine gêne en écoutant votre dernière chronique sur Europe 1. Je comprends l’agacement que suscite chez vous les actions de José Bové et de la Confédération paysanne – et tout récemment encore leur opposition à l’installation de la ferme dite des “mille vaches”. Vous n‘y voyez – comme pour le rejet des OGM – qu’une simple opposition d’inspiration idéologique et, pour tout dire, l’expression d’une forme récurrente d’obscurantisme. Je trouve votre dénonciation tout aussi systématique, bien qu’elle ne manque pas de fondement sur certains points. Vous ne retenez en effet qu’un modèle de croissance linéaire sans songer peut-être qu’il existe d’autres facteurs, d’autres priorités qu’il n’est pas forcément rétrograde de prendre en compte. Par exemple, vous ne semblez jamais songer au bien être animal et au respect que l’on peut avoir pour le vivant. Or ce n’est pas précisément le cas de notre modèle fondé presque exclusivement sur l’élevage intensif ; comme si cela n’était pas encore suffisant, il faudrait aller encore toujours plus loin dans cette course folle au rendement. Vous prenez l’Allemagne en exemple – je sais bien, c’est à la mode – mais vous êtes-vous demandé à quel prix se réalisait cette excellence comptable dans le domaine de l’élevage ? N’avez-vous pas songé que, derrière ces chiffres, ces indices, il y avait aussi de la vie et, il faut bien le dire, beaucoup de souffrance ? Croyez bien, chère Madame, que je n’ai nullement la prétention ni l’indélicatesse de venir ici vous adresser une quelconque leçon de morale. Je voudrais simplement vous rappeler que notre modèle économique, s’il nous apporte des avantages et un confort apparent, a aussi de graves revers qu’il ne faut pas continuer d’ignorer. Chaque année, en France, plus d’un milliard d’animaux sont élevés et abattus, dans des conditions souvent cruelles, voire même effroyables, malgré les progrès enregistrés par la Communauté européenne dont toute personne de bonne foi doit prendre acte. Mais l’industrie intensive, ce sont 60 millions de poussins broyés vivants par l’industrie agro-alimentaires ; ce sont plus de 80% des porcs élevés de manière intensive au mépris de leurs besoins fondamentaux (il y en a déjà plus que d’êtres humains en Bretagne qui se débattent dans de véritables usines à viande) ; ce sont, trop souvent encore, des volailles enfermés dans des conditions inacceptables, usés comme les vaches par l’éternel impératif de la production. Et, comme si cela n’était pas encore suffisant, il faudrait multiplier de gigantesques unités d’enfermement pour ces animaux qui ont aussi des besoins, comme vous, comme moi, comme nous tous – et produire encore et encore davantage. Vous évoquer l’aspect écologique de ces installations “modernes” (“moderne”, c’est le mot-alibi, le mot magique). Le fait de pouvoir retraiter les déchets n’est pas tout, bien que nos rivières et nos plages, ici en Bretagne, soient là pour attester qu’il y a en effet beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine. Non, il y a aussi l’être vivant ; je vous en prie, ne l’oubliez pas dans vos réflexions que je trouve si souvent pertinentes.
Avec mes plus sincères salutations
Laurent Dingli

Questions aux candidats sur l’environnement et la condition animale
De concert avec plusieurs associations locales et nationales, j’effectue une démarche visant à connaître la position des élus sur des questions qui touchent au respect de l’environnement et à la protection animale dans notre département.
Enfin, dernier point, depuis les dernières grandes tempêtes de cet hiver, nos plages, pourtant immenses, sont transformées en décharges publiques et littéralement recouvertes de matières plastiques, polystyrène, articles de la grande distribution made in China, filets de pêche, bois, etc. Les associations et les particuliers sont débordés et ne peuvent prendre en charge seuls un tel tonnage de déchets. A ce sujet, nous avons bien pris note de votre proposition de campagne : « Nous regarderons en direction de la mise en valeur de l’environnement et de la gestion des espaces naturels (plages, sentiers côtiers) avec un renforcement de l’équipe technique municipale actuelle dédiée à l’environnement de terrain. Cette nouvelle équipe pourrait être également chargée du nettoyage littoral (chemins de randonnée, plages…) ». Nous aimerions un engagement fort à ce sujet, engagement que la fréquence des tempêtes hivernales et le dérèglement climatique rendent nécessaire.
Pour faire réponse à votre courrier du 10 février, je vous livrerai mon analyse de la situation à Crozon-Morgat, parlant au nom d ela liste que je mène pour ces élections municipales.

Un appel de la LPO – Nord
Bougeons pour nos renards !
Suite à l’annonce de “Ch’tis fox days” organisées du 17 au 23 février prochains par la Fédération des Chasseurs 59 et l’association des Piégeurs du Nord, la LPO France, la LPO Nord, l’ASPAS et le RAC, rejointes par l’ensemble des associations de protection de la nature et de la cause animale, appellent à la mobilisation !Renard roux (Vulpes vulpes) – crédit photo : Fabrice CahezPendant une semaine (du 17 au 23 février), sans aucune justification sanitaire et à l’encontre des réalités scientifiques et écologiques, des chasseurs vont massacrer massivement tous les renards qu’ils pourront, ce qui est contraire à l’idée de “régulation” qu’ils affichent. L’image conviviale et la réputation du département du Nord et de la région du Nord-Pas-de-Calais en sera entachée, les écosystèmes en seront perturbés…
En outre, nous rappelons que le renard est utile à la collectivité, en particulier au monde agricole par son rôle de régulateur naturel des populations de rongeurs qui s’attaquent aux cultures. L’argument sanitaire utilisé par les chasseurs (le renard véhicule maladies et parasites) est une imposture que les scientifiques ont aussi démontré.
Demandons, chacune et chacun, au Préfet de bien vouloir faire valoir sa haute autorité auprès de la Fédération des chasseurs du Nord et des Piégeurs du Nord pour que soient annulées ces journées de tueries provocatrices, violentes, cruelles, dangereuses et contre-productives pour la collectivité et la Biodiversité.
Vous pouvez adresser directement un e-mail à la préfecture mais vous pouvez aussi, à défaut, adresser un mail à la préfecture via leur formulaire de contact (attention dans la rubrique thème, choisir “autre”)
ou écrire à :
Mr le Préfet du Nord
Préfecture
12 rue Jean sans Peur
59039 Lille cedex
Les réactions sont déjà très vives sur Internet, on peut s’attendre à un très fort mécontentement de la population, notamment des agriculteurs. Sauvegardons nos ch’tis renards !
Contacts presse :
Carine BREMOND / Attachée de presse LPO
carine.bremond@lpo.fr
06 34 12 50 69
Yann GODEAU, Président de la LPO Nord
06 69 19 69 51
Télécharger la lettre envoyée au Préfet du Nord, cosignée par la LPO Nord, l’ASPAS et le RAC.
Liens: Voir le site de la LPO – Nord et l’article du mangazine Goodplanet Info.