28 octobre 2008
Voir tous les militants écologistes comme de dangereux gauchistes et de petits commissaires du peuple en herbe, est une vision un peu réductrice (je ne dis pas que c’est la vôtre). Nous devons apprendre à travailler ensemble. La vitalité des associations ne marque pas toujours la faillite de l’Etat de droit, elle sanctionne aussi ses limites naturelles.
Force est de constater qu’il n’y pas encore si longtemps, la plupart des gens de droite ne comprenaient rien à l’écologie qu’ils méprisaient et considéraient seulement comme une gentille utopie émanant de babas-cool désoeuvrés, caricature opportune qui servait parfois l’intérêt de certains élus. Aujourd’hui, la planète entière s’en préoccupe, contrainte et forcée, et c’est tant mieux.
Dernière chose, et pardon d’être aussi long, mais si le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait fait preuve de la même fermeture d’esprit que le parti des Verts, s’il s’était limité à dédaigner les écologistes comme des adversaires qu’il se serait contenté de caricaturer, il n’y aurait pas eu de Grenelle de l’environnement, ni de consensus comme celui dont je vous parlais l’autre jour.