Une autre voie pour la Bretagne

une-autre-voie-1Dans le cadre des élections régionales, je soutiens la liste Europe Ecologie Les Verts menée par René Louail, Une autre voie pour la Bretagne (Un hent all evit Breizh) composée de militants écologistes comme Jean-Pierre Bigorgne dont je connais le travail et que j’estime. Il est temps que la Bretagne adopte un modèle économique et social plus respectueux de l’être humain, de l’animal et de la biodiversité. Nous voulons mettre un terme au système qui maltraite le vivant et ne laisse qu’un avenir sombre à nos enfants. Nous militons, dans le cadre régional, pour une agriculture biologique, de proximité,  respectueuse de l’être humain et de l’animal. Nous ne voulons plus d’une agriculture soumise à l’industrie agro-alimentaire et à la grande distribution qui bafouent les droits élémentaires des producteurs et multiplient les élevages-mouroirs. Nous refusons ce système dans lequel, trop souvent, le paysan ne peut plus vivre de son travail, et qui fait de l’animal un simple produit de une-autre-voie-2consommation.

Une autre voie pour la Bretagne, c’est faire en sorte que les transports soient véritablement adaptés au habitants de la région. Plutôt que de dépenser des sommes colossales pour obtenir un gain de temps dérisoire sur les grandes lignes TGV, nous préférons investir dans les TER et les transports de proximité pour que ceux-ci facilitent véritablement la vie quotidienne des Bretons.

Dans le cadre de la COP21 et alors que le système productiviste hérité de l’après-guerre s’essouffle, nous pouvons donner aux écologistes les moyens d’agir et de peser dans la décision politique au niveau régional.une-autre-voie-3

Mes amis, je vous invite à voter comme moi le 6 décembre prochain pour la liste écologiste, une autre voie pour la Bretagne.

 Je voudrais ajouter quelques commentaires à la lumière du second tour de l’élection régionale. Il serait temps que les instances dirigeantes d’Europe Ecologie Les Verts se remettent en cause et tentent de comprendre la désaffection croissante des électeurs à l’égard des listes qu’elles défendent. D’après de récents sondages en effet, environ 50% des écologistes font désormais le choix de l’abstention. C’est non seulement le résultat des luttes de pouvoir incessantes dont ce parti a toujours donné le navrant spectacle, mais aussi celui d’une politique faite d’incohérences et de sectarisme. Il y aurait pourtant la place en France pour un grand parti ouvert et indépendant. C’est malheureusement le chemin inverse qu’ont emprunté les cadres d’EELV qui ont, en quelque sorte, confisqué cette belle cause universelle à leur profit. Le résultat, aujourd’hui, c’est qu’Europe Ecologie Les Verts s’apprête à mendier des dons pour assurer son fonctionnement tout en continuant d’être une simple variable électorale du Parti socialiste. Quel message envoie-t-on aux électeurs lorsque, comme Emmanuelle Cosse en Ile-de-France, on s’allie avec le chasseur Claude Bartolone ? Quel sens donner à une action quand celle-ci se fourvoie avec un pouvoir qui défend le projet de Notre-Dame-des-Landes, utilise la force à Sivens, détourne l’état d’urgence pour arrêter des militants écologistes ou fait abattre les représentants d’une espèce protégée par la convention de Berne ? C’est pour ces raisons que, lors d’autres scrutins, notamment présidentiels, j’ai soutenu des personnalités comme Corinne Lepage ou Antoine Waechter.

(mise à jour du 16 décembre 2015).