La torture des chiens se poursuit en Espagne

Certains d’entre vogalga10us connaissent sans doute déjà le sort abominable qui est réservé aux galgos en Espagne. Ces lévriers, utilisés pour la chasse aux lièvres ou pour les courses, terminent leur vie dans des souffrances indicibles. Les plus “chanceux” sont abattus d’une balle dans la tête ; mais les autres, tous les autres, ceux qui ont déplu à leurs maîtres, c’est-à-dire en moyenne dix mille chiens par an, sont atrocement mutilés, torturés avec une barbarie indescriptible, battus à mort, brûlés vifs, jetés dans des puits ou pendus à des arbres. Ce sont le genre de réalités qui, parmi bien d’autres, vous dégoûtent de porter le nom d’homme. La dernière mutilation à la mode en Espagne pour punir un chien qui s’est “mal comporté” – suivant les critères de leurs propriétaires sadiques – la mutilation de la truffe en forme de groin de cochon. Que fait l’Espagne ? Que fait l’Europe ?

Voici le texte poignant composé à ce sujet par Barbara Lefranc dans le bulletin des Lévriers. Il décrit l’horreur que les chasseurs espagnols font subir à leur chien :

© galgos.fr et SPA.

“Distraction espagnole

Emmène ton Galgo au fin fond de la campagne…
Sous l’oeil de tes ivrognes de potes, sans oublier ton gosse de 7 ans pour lui montrer comment on procède, organise une petite fête !
Pas de corde ?
Un fil de fer suffit !
Et là, bien à l’abri des regards, passe un noeud coulant autour de son cou !!!
Jette l’autre bout par-dessus une branche suffisamment haute et TIRE, tire, tire !
Mets y toute ton énergie.
Dégueule ta rage, jusqu’à ce que TON propre chien, que tu traites comme une merde, comme tous ceux qui l’ont précédé, soit soulevé de terre, se débattant, hurlant de terreur les premières secondes, tant qu’il a encore du souffle, puis faisant des efforts désespérés pour essayer de se dégager dès que ses pattes arrière frôlent le sol.
Car tu as bien fait attention à ce qu’il ne soit pas trop au-dessus du sol, il ne s’agirait par que son agonie soit trop rapide, c’est tellement plus drôle et c’est tout ce que mérite cette saleté de chien qui t’a tellement déshonoré en arrivant second de la course dans laquelle tu avais parié un peu d’argent…
Maintenant qu’il se balance
la langue pendante,
les yeux exorbités, regarde-le,
crache lui dessus
et rie,
RIE
à t’en coller un point de côté…
– CRÈVE, sale con de Galgo !!!
Rentre dormir tranquille, demain, tu iras lui chercher un remplaçant !”

(Publié dans le Bulletin des lévriers).galgo_2

Chien mutilé dont la truffe a été taillée en forme de groin.

© L’Europe des Lévriers

Liens : Vous pouvez adopter un chien martyr, signer la pétition et faire un don en contactant l’association L’Europe des lévriers. D’autres sites concernants la maltraitance des lévriers en Espagne : Adeo Animalis ; Asociacion Protectora de Animales del NorOeste de Tenerife (apanotenerife) ; Arco Natura de Linares ; l’Association pour l’aide et la défense des lévriers (Un ange pour les lévriers) ; Association animaux vraie ; l’Asociacon Protectora des Animales (chiripaina) ; le Colectivo Andaluz Contra el Maltrato Animal (CACMA) ; le European Greyhound Network (levrieri.net, en italien); Federacion de Protectoras de Extremadura (FEPAEX) ; Fédération de Lutte pour l’Abolition des Corridas (FLAC) ; galgos.fr. ; Galgos Espoir ; le site de sauvetage des lévriers espagnols (levriers.net) ; l’association de sauvetage des lévriers espagnols (Galgos France) ; Galgos Libres ; Asociacion Protectora de Animales Pintor Jose Maria Parraga (Protectoraanimalparraga) ; Pro-Galgo ; Sociedad Protectora de Animales de Cadiz (Refugio Kimba) ; Union Protectora y Defensora de Animales (UPRODEA) Valran. Consulter aussi la page sur les galgos de la SPA et celle des Los Verdes, le Parti des Verts espagnol. Voir aussi le reportage du 20h de TF1 sur le sujet. Vous retrouverez sur le blog de LN Verdier la liste des associations signataires de la Charte Galogos Ethique Europe (CGE).

Pour toute référence à ce texte, merci de préciser, Laurent Dingli, “La torture des chiens se poursuit en Espagne”, Le site de Laurent Dingli, septembre 2007.

2 septembre 2007. Dernière mise à jour des liens : 13 décembre 2009